Fils de Voleur

08 juillet

20h30 (duration 1h)
Tarifs normaux

Fils de Voleur

Chili – Théâtre avec chansons
Fils de voleur
Fils de voleur examine la vie du jeune Aniceto Hevia qui entre dans la vie adulte avec l’inexorable parabole d’un père absent, « El Gallego », voleur de profession. Témoin, protagoniste et lecteur de sa propre histoire, Aniceto Hevia commence ainsi son récit à sa sortie de la prison de Valparaiso:
«Comment et pourquoi je suis arrivé ici ? Pour les mêmes raiso
ns qui m’ont amené à tant d’autres endroits.
C’est une longue histoire ; pire encore un peu confuse.»
C’est dans ce voyage plein d’aventure que Wladimir Beltrán nous entraîne…
D’après le texte de: Manuel Rojas
Adaptation et musique: Wladimir Beltrán
Guitare: Floriane Charles
Avec: Wladimir Beltrán et Floriane Charles

A terceira margem do rio

07 juillet

19h00 – duration 30 min (en portugais, surtitré)
Tarifs forme courte (10 euros, réduit à 8 euros)

A terceira margem do rio

Coletivo SOUL
Brésil – Théâtre
A partir de la nouvelle éponyme de João Guimarães Rosa, le spectacle met en avant la relation entre le théâtre et le magique, le rite, l’inconnu. A terceira margem do rio laisse deviner l’expérience d’un théâtre d’ombres, où la présence  est  déplacée  pour  valoriser  la  puissance  de l’absence, à  partir  de  l’opposition  artistique  des sensorialités évoquées par la nouvelle.

Texte D’Aprés: João Guimarães Rosa

Mise en scène: Thiago Arrais
Avec: Thiago Arrais, Georgia Dielle, Magno Carvalho, Janaina Marcout, Andy Mawun, Evan Teixeira et Ed Freitas

Passionément & L’Inventeur de l’Amour

06 juillet

20h30 (duration 1h10)
Tarifs normaux

Passionément & L’Inventeur de l’Amour

La Fabrique des Illusions
D’après le texte de: Gherasim Luca
Mise en scène: Darius Peyameras
Avec: Etienne Cotereau, Jeanne Susin et Olivier Schlegelmilch
 Passionnément
S’aventurer dans le monde intérieur de Gherasim Luca, c’est prendre le risque de perdre sa raison, son langage, et toute autre forme de conditionnement pour le plaisir impossible de vivre en parfait affranchi. Plaisir impossible donc poétique.  À la faveur d’une langue exilée de tout consensus en quête d’instants magiques, il nous convie à une messe noire célébrant l’alliance de la rigueur à la dérision, du vide au plein, devant le corps démembré de l’Amour dont les flots de sang viennent dessécher nos rêves et laver notre cupidité. Notre travail adopte la forme du récital chère à Gherasim Luca, afin de rendre perceptible les pulsations d’une parole poétique qui provoque irréductiblement le plaisir de vivre, par le rythme qui la conduit. Un acteur incarne ce défi dans un espace vide propre à éveiller l’imaginaire. Le corps épuisé par l’effort de comprendre mais fermement là, sur scène, pour dire encore et mieux voir ce mystère. Deux musiciens (piano et violoncelle) accompagnent cet acte radical et font correspondre mélancolie et gaieté pour suggérer à l’ouïe du spectateur que les contradictions, sans chercher à les résoudre, sont d’excellents motifs de jeu. «Tout doit être réinventé / Il n’y a plus rien au monde».

Les Fables de La Fontaine et du Burkina Faso

05 juillet

15h00 (duration 1h)
Tarifs normaux

Les Fables de La Fontaine et du Burkina Faso

Burkina Faso/France – Jeune public

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Nélaba, se souvient des histoires que sa Grand-Mère lui racontait au Burkina Faso. Ces fables contées en français  et  en  mòoré  se  terminaient  par  des  respirations  de  liberté.  Nélaba  se  souvient  aussi  des Fables  de  La Fontaine, apprises au collège à Ouagadougou.

Ce  croisement  des  langues  crée  une  prosodie  emplie  d’une  énergie  qui  chante.  Elle  est  accompagnée  par  le musicien Désiré Sankara qui propose un doux mélange de musique traditionnelle et actuelle.  La  langue  de  La  Fontaine  se  frotte  ainsi  avec  le  français  et  le  mòoré  des  fables  burkinabées,  et  La  Fontaine retrouve une étonnante actualité…

De & Avec: Nélaba et Jean-Luc Borg
Accompagné par: Désiré Sankara
Musique: Désiré Sankara
Mise en scène: Irma Rose

Le Pont de Pierre et le Peau d’Image

05 juillet

20h30
Tarifs de la Ferronnerie

Le Pont de Pierre et le Peau d’Image

à la Ferronnerie

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Dans le pays de Mung, la guerre s’en vient. Pour la sauver, ses parents la confient à un monsieur-transporteur qui  va  la  conduire  dans  un  Pays  sans  guerre.  Avant  son  départ,  sa  grand-mère  lui  offre  une  peau  de  cuir  sur laquelle  elle  peut inventer  l’histoire  de  sa  vie.  Dans  le  pays  de  Momo,  la  guerre  s’en  vient  aussi,  et le  garçon doit se séparer de ses parents avec au cœur le rêve de construire un pont de pierres.

The Crossing

04 juillet

20h30 – duration 1h30 (en anglais, non-surtitré)
Tarifs normaux

The Crossing

UK – Théâtre
Trois femmes se rencontrent sur une île grecque : Éléni, femme de pêcheur, venue s’installer avec son mari du côté de l’île où n’arrivent pas les migrants, Marlène, une touriste qui veut profiter d’un séjour paisible et sans problèmes.  Les  deux  femmes  sympathisent.  Arrive  Nora,  réfugiée  d’un  pays  en  guerre,  qui  a  fait  une  grande marche  dans  l’île  pour  tromper  son  inquiétude  :  son  frère  va  faire  la  traversée  dans  la  nuit  qui  vient.  Éléni rassure Nora : la nuit est claire et la mer est calme. Mais qui peut garantir qu’elle sera bienfaisante et que les hommes resteront solidaires face au malheur? Plus qu’un décor, la mer est partie prenante de l’action, tour à tour souvenir émerveillé de l’enfance, mère nourricière, salvatrice ou meurtrière.
Texte: Dominique Chryssoulis
Mise en scène: Jenny Gilbert et Tonya Trappe
Avec: Mia Leahy, Juliette Togashi et Tonya Trappe

Frater-nité

04 juillet

19h00 (duration 40 minutes)
Tarifs forme courte (10 euros, réduit à 8 euros)

FRATER-NITÉ

Collectif La Bande à Léon
Un futur proche. Les extrêmes au pouvoir en Europe du Nord.  Mal. Partout au Sud, terres brûlées, tempêtes, guerres. Entre les deux, un mur.  Un mur qu’ils veulent faire sauter. Pour tous les apatrides restés derrière.  Au nom de la Frater-nité. Bravo India Echo November.
Texte: Noé Pflieger
Mise en scène: Audrey Bertrand Avec Audrey Bertrand, Adrien Bourdet, Alexandre Bustanoby, Sylvainb Lablée, Marine Maluenda, Noé Pflieger

Padrão Vazio

29 juin

20h30
Tarifs normaux

Padrão Vazio

Présente le spectacle: L’ARBRE DU POISON

“Padrão Vazio” est projet de son, de vidéo et de parole où se travaillent des textes de plusieurs poètes portugais tels que António Lobo Antunes, Jorge de Sousa Braga, Gonçalo Martins, Manuel de Freitas, Adília Lopes, José Carlos Ary dos Santos, Maria Fernandes, Pedro Oom, Vítor Sousa, etc.

Depuis toujours la poésie portugaise, qui accompagne l’histoire du pays depuis l’aube, est forte et puissante. Astucieuse, riche, inventive, vigoureuse, critique, c’est essentiel de la connaître afin de mieux comprendre notre culture.

Son intemporalité, une certaine mélancolie, la musicalité des paroles, n’est pas faite que pour être lue, elle existe, encore aujourd’hui et dans la tradition troubadouresque, pour être avant tout, DITE.

La poésie portugaise est considérée comme une des plus importantes au monde. Nous sommes un pays de poètes.

La poésie portugaise contemporaine est avec certitude plus grande que l’échantillon que nous avons choisi pour l’illustrer, ce qui ne réduit en rien le caractère représentatif d’une telle sélection. Nous avons parfaitement conscience que beaucoup d’autres grands poètes non pas été cités mais nous sommes persuadés que ce spectacle donnera forcement origine à un autre avec des nouveaux poèmes et des nouveaux poètes.

Et nous voilà en 2017, année qui une partie de nous-mêmes veux  quitter. Quo Vadis Britannia? Mais non ! “Baby, come back”, nous t’aimons, “Oh Britannia” qui est tant et sans toi tout devient un peu un nonsense.

Que cela soit un pas en arrière pour que par la suite nous puissions avancer tous ensemble vers une Europe des Peuples.

Au diable le BREXIT… s’il te plaît fait-moi un BRITIN!!!!!

Nuno Morna : voix e effets sonores, Rodolfo Sousa : guitare et samplers, Paulo Gouveia : batterie, Luis Melim : vidéo

Nuno Morna (voix, effets techniques) entre les rôles de la vie et ceux de la scène, il cherche la formule parfaite de la réalisation… musique et théâtre, deux passions. Sentir et attirer dans la parole comme une maxime.

Rodolfo Sousa (guitare, synthétiseurs (…….) effets spéciaux) de la responsabilité d’un Do nait un Ré qui parcoure le Mi, main dans la main avec un Fa, sur un Sol de La que dans le Si s’incorpore…

Paulo Gouveia (batterie, synthétiseurs) Dans une batterie puissante se construit un univers de présences omniprésentes… Des sons qui sautent, qui dansent, qui reviennent et qui repartent. Des présences constantes d’une réalité envoûtante.

 

Paimpol… Osaka Calling!

28 juin

20h30 (duration 1h30)
Théâtre lyrique

Tarifs normaux

Paimpol… Osaka Calling!

Cie Ôde et Lyre
Entre Asie et Occident, les légendes et chants des mers évoquent le marin, les vaisseaux fantômes, la communauté maritime avec ses coutumes et ses croyances, et la mer, maîtresse insoumise qui donne et reprend. Le marin est tiraillé entre sa femme charnelle qui l’attend et cette amante capricieuse à qui il doit tout. La mer, aura-t-elle raison de son âme ? L’arrachera-t-elle à son destin terrestre ?
Texte: Nathalie Meyer-Sablé
Mise en scène: Stéphanie Marco
Avec: Vincent Billier, Sevan Manoukian, Stephanie Marco, Fumie Hihara

Swinging London

09 juillet

20h30
Tarifs normaux

Swinging London

De: Dominique Dreyfus, Isabel Ribeiro et Toninho do Carmo
Direction Musicale : Toninho do Carmo
Avec : Alain Carbonnel, Delphine Dey, Fabiana Spoletini, Manuela Brazil, Maria Teresa Ferreira, Raphaël Fournier,  Raphaël Barani
Création vidéo : Luis Melim

Arts de la scène

 

Exit le Brexit…

Et voilà la Grande Bretagne qui veut nous quitter, elle qui fait tant partie de nous, qui nous a fascinés et façonnés. Elle qui nous a initiés dès les années 60 au vent de la salutaire et joyeuse folie qui soufflerait sur l’occident dans les années 70. Et oui, avec une décennie d’avance, la Perfide Albion et son Swinging London révolutionnaient la culture et les mœurs,  inventaient une nouvelle manière d’être, de vivre, de penser, de créer.

Pourra-t-on jamais énumérer tout ce que – malgré ses caprices de star – elle a pu alors nous offrir de bonheurs, d’émulation, de fantaisie ?

Marquant à la culotte l’ouverture du gouvernement Wilson, Londres était le centre d’un monde bouillonnant de contre-culture psychédélique, d’hédonisme, d’avant-garde et d’underground. Elle nous envoyait Peter Brook, the Living Theater, son cinéma – Ken Loach, Ken Russel, Lindsay Anderson. Nous lui envoyions nos cinéastes – Antonioni, Polansky, Kubrick, Losey – qui y trouvaient leur inspiration ; Mary Quant réinventait la mode et raccourcissait outrageusement la jupe des filles, les Beatles réinventaient la pop music et rallongeaient les cheveux des garçons. Cependant que les Rolling Stones revoyaient avec insolence la copie d’un rock qui allait devenir aussi glorieux que son alter ego yankee. Les disciples suivraient : the Animals, the Who, the Kinks, Pink Floyd et tant d’autres.  Ils composèrent la bande son des sixties.  Et celle de ce « Swinging London » qui déroule en chansons et souvenirs d’époque, le fil de ces années magiques en guise de point final à cette édition de MigrActions « so British ».